Association AIDARA officiellement dissoute le 12 juin 2019.
De nouvelles RFE sur la réanimation du choc hémorragique viennent d'être publiées sur le site de la SFAR . Quelques grandes notions simples doivent guider la prise en charge avec notamment comme fil conducteur la nécessité d'éviter l'aggravation du phénomène hémorragique par la dilution des facteurs de coagulation.
Les experts insistent sur la nécessité de ne pas fixer des objectifs de pression artérielle trop élevés. Il semble qu'en l'absence de traumatisme crânien, la tolérance d'une discrète hypotension entre 80 et 90 mmHg de systolique soit la règle.
La compensation de l'épisode hémorragique doit se faire en première intention par l'intermédiaire de solutés de type cristalloïde. En cas d'inefficacité, le relais pourra être assuré par les Hydroxyéthylamidons.
L'introduction des vasopresseurs est recommandée pour assurer un maintien de la PAS au dessus de 80 mmHg de systolique et éviter les conséquences de la dilution. Le médicament de référence proposé est la noradrénaline qui pourra être administrée sur un accès vasculaire périphérique en attendant la mise en place d'un cathéter vasculaire central.
En cas de choc hémorragique, une transfusion de CGR et de PFC devra être associée au traitement en respectant un ration entre 1:1 et 1:2.
La transfusion plaquettaire devra être envisagée. Celle-ci devra être particulièrement précoce en cas de traitement anti-aggrégant en cours avant le choc hémorragique.
De même tout traitement anticoagulant de type AVK ou anticoagulants oraux directs devront faire l'objet d'une antagonisation.
Enfin, les experts insistent sur la nécessité de formaliser des procédures multidisciplinaires de prise en charge du choc hémorragique au sein des structures de soins.
Références: RFE SFAR 2014 - Recommandations sur la réanimation du choc hémorragique.
Dans un document rédigé au mois de juillet 2014, la HAS s'intéresse à la réhabilitation rapide en chirurgie, aussi appelée réhabilitation précoce. Dans ce document, la Haute Autorité reprend les grandes notions et phases clés de ce dispostif en proposant un calendrier de travail devant aboutir sur la publication de recommandations, de fiches de synthèses et d'indicateur de qualité. Cette démarche semble s'inscrire dans la démarche d'optimisation des soins visant à réduire les coûts pour l'assurance maladie.